vendredi 9 décembre 2011

C'est la lutte finale...






































Voici la lettre que la directrice du collège public du quartier a écrit pour se faire pardonner d'avoir informé les habitants du quartier d'Outremont de la Guignolée* en langue Anglaise et Française. Guy et moi avons été très étonnés que des personnes habitant un quartier nanti comme Outremont soient aussi peu ouverts sur la richesse de pouvoir s'exprimer dans les 2 langues. 
Après enquête, la loi sur le bilinguisme est très floue : Les gens on le droit du choix de la langue.! Voici un extrait de la loi : "Les droits en matière de langues officielles dans les régions désignées bilingues :
Bien que vous ayez le droit de travailler dans la langue officielle de votre choix, le droit qu’ont les membres du public de choisir la langue officielle qui leur convient prévaut."

 Bref, chacun a le droit de faire ce qui lui plait, avec ce qu'il a... Je parle Français ? J'ai le droit. Je parle Anglais ? J'ai le droit. J'ai un grand nez ? J'ai le droit !Trêve de plaisanterie. Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site de l'office québécois de la langue française. Rassurez-vous, il y a une section  anglaise ;-)  !! http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ Vous y découvrirez que le logo de Facebook est Français !!!? Je plaisante...
En conclusion, les québécois revendiquent plus que jamais le langage français, même à l'école. Aparemment, des parents d'élèves influents auraient fait pression. La directrice recueille les messages d'appui pour continuer à transmettre les messages dans les 2 langues. Feuilleton à suivre..Serait-ce le signe d'une résurgente menace ?  En tout cas, la crainte est palpable. Même des élèves demandent à la professeur d'anglais de parler en Français !  Je pense que ça pourrait relever de  la phobie, non !? (définition de la phobie : A.PSYCHOPATHOL. Symptôme prévalent des névroses obsessionnelles, caractérisé par une réaction d'angoisse ou une répulsion ressentie devant le même objet, la même personne ou une situation bien déterminée.) Ca y ressemble non ? Tout sauf l'anglais ! Je vous entends les québécois me dirent que en tant que française, je n'ai pas la même histoire et que vous vous êtes battus pour que le français soit reconnu, la survivance de la langue est un acte de lutte de chaque moment. J'imagine que si nous avions été envahis par les allemands et qu'ils nous aient demandés de parler allemand pour prétendre à un emploi, ou obtenir un service de l'administration, nous nous serions dressés en victime et battus nous aussi pour garder notre langue et notre culture, résistants à la vie, à la mort !
Mais, aujourd'hui, l'anglais est la langue universelle. Quand je vois le mal qu'ont les français à enseigner l'anglais, leur nullité pédagogique (grammaire, orthographe,  syntaxe, mais l'oral, zéro pointé), je suis ravie que mes enfants aient au moins une fois dans leur vie une prof d'anglais anglophone, qui s'exprime dans la langue de Shakespeare du début à la fin du cours. C'est comme ça qu'on apprend une langue ! Par l'immersion ! Que tout soit écrit dans les 2 langues, ce devrait être ainsi dans tous les pays. Dans les autobus, dans les administrations,..... Continuez  à faire de l'art, du cinéma, du théâtre, de la littérature.....Encore plus !!  C'est ce qui reste d'une culture quand le reste a disparu : l'économie et  la politique...De l'autre côté de l'atlantique, nous n'entendons que les chanteurs, et encore est-ce vraiment une Céline Dion qui vous représente le mieux ? Pourtant, quand on demande à n'importe quel flâneur un artiste québécois, c'est son nom qui vient  à l'esprit. Pourquoi pas Martin Léon, Stefie Shock, Terez Montcalm, sans parler de ceux que les moins de 20 ans ne peuvent connaître, Félix Leclerc,  Charlebois (je chialerai dorénavant à chaque fois que je l'écouterai chanter "je reviendrai à Montréal"), Vigneault, Diane Tell (elle était tellement belle), Roch Voisine.(il était tellement beau !). Je vous invite à cliquer sur les noms pour écouter autre chose que ce que vous avez l'habitude d'entendre sur les stations ou à la télé... Annonce faite à Drucker !!!
En tout cas, moi, les artistes québécois, je vous adore !

*LA GUIGNOLEE : Les élèves passent dans le quartier, font du porte à porte pour collecter des denrées non périssables ou de l'argent pour les démunis. J'ai donc participé avec ma voiture pour collecter dans le coffre les offrandes.

Voici la feuille du mal....



jeudi 24 novembre 2011

LE MEDICAL AU QUEBEC

Pour la première fois depuis notre séjour, nous avons testé le système médical québécois : J'aurais peur de vieillir dans ce pays....Je n'ai pu accéder à un soin que 3 jours plus tard. Comme beaucoup de gens ici, je n'ai pu avoir de médecin de famille. La solution est donc la clinique médicale sans rendez-vous ou l'hôpital. Mais voilà le problème :. c'est sans rendez-vous et vous devez appeler pour voir si il y a une place. J'ai appelé à maintes reprises, mais n'ayant que pour simple interlocuteur une messagerie, je me suis décidée à me rendre sur place. "Ah, il n'y a pas de place madame, il faut revenir demain." Je suis revenue le lendemain, "ah, il n'y a pas de place madame, il faut revenir demain." Je suis revenue le lendemain," vous pouvez rester, c'est bon. Vous avez le numéro 78, nous sommes au numéro 74, ce ne sera pas long." Je laisse alors un pourboire au parcmètre, puis en rajoute 1 heure et demi après car je ne suis toujours pas passée. Là, je suis reçue par une infirmière qui prend des renseignements et les inscrit sur une feuille. Elle part. Arrive le docteur qui me repose les mêmes questions. Elle me consulte, me prescrit les médicaments. Elle part. Revient alors l'infirmière pour me prendre la tension. J'avais l'impression d'être dans une pièce de Feydeau où l'un part, l'autre arrive, il repart, le premier revient, les portes claquent. Bon, la pièce est finie, je peux enfin partir. Je vous épargne le temps d'attente entre les allers retour de l'infirmière et du docteur. Vous n'avez pas le temps de créer une quelconque relation. C'est aseptisé,  froid, rapide. Ma carte de sécurité sociale a réglé le tiers payant, rien à débourser. Je vous épargne également le budget parcmètre et la crainte de se faire coller une amende à 52 €.
Cette façon de procéder m'a fortement fait penser au système hollandais, où pareil, vous êtes reçu d'abord par une infirmière puis le docteur. Ils vous reçoivent dans un cabinet qui ressemble fort à un cabinet : l'endroit est très exigu, la taille d'une chambre d'étudiant au CROUS. Pourquoi cette visite préliminaire par une infirmière qui pourrait très bien se faire par le docteur lui-même, on ne sait jamais, cela pourrait créer des liens !!?
Attention chers compatriotes français, cela va nous arriver, préparez-vous, profitez-en bien de votre médecin de famille, choyez- le bien, dorlotez-le, faites lui le grand plan de la séduction* pour qu'il reste......!!
Mon cher Pierre, si tu lis ce blog, je voulais te dire toute mon admiration, on t'aime, arrête de penser que tu prends des cours de médecine urgentiste pour te barrer dans les îles, le plus grand sauvetage humanitaire que tu puisses faire, c'est de rester à Bernos, chez nous...!!

*LA GRANDE SEDUCTION est le titre d'un film québécois, comique et dramatique (sans mort d'homme) de Jean-François Pouliot. C'est l'histoire de l'extinction économique d'un petit village, Sainte-Marie-la-Mauderne, situé en Basse Côte Nord, très très reculé, accessible que par voie maritime ou aérienne. Les habitants vivent sur le BS : le chômage. Seule issue pour sortir de cette situation: trouver un médecin. C'est la condition qu'émet une usine pour s'installer dans le village et donner du travail, un salaire pour rester digne. Les habitants trouvent un médecin, le mettent sur écoute et exécutent toutes ses volontés pour le garder. L'extrait du film se situe à la fin où le médecin découvre la supercherie et veut partir. L'auteur de la manipulation lui explique les raisons de cette mascarade. A voir absolument !

mercredi 23 novembre 2011

Happiness is catching snowflakes on your tongue (Schultz)

Ca y est, c'est arrivé ce matin. On l'attendait. Je suis comme un gamin. Le silence de la neige m'a réveillé. A 6h dehors à attraper les flocons sur le bout de la langue, à marcher les rues d'Outremont.




Et hop un coup de pelle. Et le voisin qui me voit, qui me rappelle combien mon plaisir pourra se renouveler jusqu'en ... mars ... Quand je vous dis que le pays du Père Noël c'est ici ...



Allez, c'est pas tout ça, faut aller bosser. Parce qu'on est pas en France, on va pas immobiliser le pays pour 5cm de neige ...




mardi 22 novembre 2011

UN DIMANCHE PAS COMME LES AUTRES

Rien ne vaut la vie avec un autochtone pour découvrir les joyaux d'une ville comme Montréal.
En ce dimanche gris, les toiles blanches des cinémas de la ville ne reflètent que des films de production américaine inintéressants ou espagnoles trop olé olé pour les enfants, nous avons déjà écumé tous les musées, visionnés tous les DVD de la maison, que faire ? Mon époux de québécois m'a alors parlé d'un temple que les moins de vingt ans peuvent encore connaître : l'Office National du Film du Canada. Vous pouvez y passer vos journées entières à  visionner des documentaires, des films d'animation, et mieux encore, apprendre à créer votre propre film d'animation :  http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/cinerobotheque/activites-familiales-grand-public.php. Deux jeunes animateurs fort sympathiques vous expliquent et vous accompagnent ensuite dans la création de votre film, du scénario, en passant par le découpage des personnages et des objets, puis par la réalisation technique du film, prise de vue par prise de vue. Ils mettent à votre disposition les accessoires et un logiciel utilisé par les professionnels du cinéma d'animation. Au fur et à mesure que vous créez votre film, vous pouvez le voir s'animer et vous ne voudriez pas que la journée s'arrête tellement l'aventure est excitante ! Les adultes retournent en enfance. Une expérience créative familiale très enrichissante, ludique, passionnante aussi bien pour les petits que les ados et les vieux ados. Mais ne vous leurrez pas, vous n'allez pas faire un film de 60mn en 120 minutes.  Non, vous aurez tout juste le temps de produire un film de 5 secondes !! Mais quelle satisfaction....Vous ne voyez plus les films d'animation de la même façon après. Vous apprenez à apprécier le nombre d'heures de travail de talents conjugués, le souci du détail, la créativité de cette jeune génération. Vraiment quelle belle journée nous avons passée !
Si vous voulez voir notre production, cliquez sur le lien suivant, ce sera la fusée..https://rcpt.yousendit.com/1291216866/33ecd4b27c96a1f0a61cecc88d6502cf

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En un di

mercredi 16 novembre 2011

QUIZZ DES EXPRESSIONS QUEBECOISES


Maintenant, à vous d'inventer des jeux : deviner le sens de l'expression , ou traduire les expressions, ou encore formuler des phrases comprenant le maximum d'expressions québécoises...

La patineuse

Elle patinait avec aisance, souplesse, j'ajouterais même  avec grâce......pour son âge qui devait s'approcher ou dépasser les 65 ans ! Elle exécutait avec une grande application et beaucoup d'audace des figures de style que des années de pratique tenaient pour être une bonne assurance anti-risque ! Les postures de jeune cygne effarouchée  étaient parfaitement reconnaissables malgré l'âge du cygne (qui ne devait plus être effarouchée depuis longtemps)......Elle croisait les bras sur son cœur en glissant en arrière, les hanches décalées, le port de tête tourné sur le côté. Puis, elle s'arrêta brusquement, et, campée sur ses 2 jambes écartées, les pieds en dehors, alignés sur une ligne imaginaire en arc de cercle , elle commença contre toute attente une vrille, son agilité  à  sortir de cette spirale avec grâce et techniquement sans aucune bavure força mon plus grand respect. et toute mon admiration. Elle finit sa pirouette par une courbe en équilibre sur un patin, puis exécuta sans hésitation un petit saut pour clôturer la figure de style, les bras bien tendus en croix, les jambes pliées, patinant toujours en arrière, comme pour tirer sa révérence devant son public :  des hommes d'affaire venus  manger aux restaurants situés au pourtour de la patinoire. Plantée avec fierté dans ses patins immaculés blancs, les cheveux retirés sur un côté seulement, au moyen d'une barrette, laissait à penser qu'elle arborait déjà cette coiffure dans son adolescence. Elle avait dû répéter ce geste des milliers de fois devant sa glace et je fus vraiment touchée par ce trait de coquetterie presque juvénile;  de toute évidence, cette dame était restée une vraie demoiselle !!

vendredi 11 novembre 2011

GNOU IORQUE (à lire avec l'accent gascon......,con!)


GNOU IORQUE, con

Nous sommes allés à Gnou Iorque avec toute la petite famille. Les provinciaux débarquent dans la grande capitale du monde économique mondial. Non pas pour supporter les indignés, on s’en fou des indigènes, mais pour aller manger du Mac Donald de Gnou Iorque.
Nous avons aussi pris l’ascenseur de l’ampaïre Steïte buldingue. Là, on nous a collé un téléphone portable avec une

messagerie préenregistrée qui racontait l’histoire de l’ampaïre Steïte buildingue à Gnou Iorque. Je m’attendais à entendre Sinatra me chanter l’histoire, et bé j’ai pas été déçue du voyage con, c’est ma cousine
Gertrude de Tarbes qui s’y était collée. Elle nous a bavassé qu’elle regrettait que les tours jumelles soient tombées car elles lui rappelaient ses montagnes des Pyrénées et qu’elles la rassuraient pour s’endormir le soir ! Elle nous a même donné l’adresse de sa cousine qui vend des hamburgers au foie gras et au confit de canard !! Mais moi je m’en fou du foie gras, j’en bouffe tous les jours chez moi en Gascogne !! Je voulais de l’exostisme, une voie d’américain comme Johnny Depp ou Brad Pitt, qui parlerait français avec un accent américain… !! Pour rêver quoi…J’ai pas fait des milliers de kilomètres pour entendre l’accent de ma cousine béarnaise, con. Véridique ! Heureusement après, on est allé manger dans le parc central ; on attendait Woody Allen, mais il n’est pas venu faire pisser son chien.
On a fait les boutiques, Prada, Dior, mais ce que j’ai préféré, c’est de voir la statue de la liberté. On a beau dire, c’est comme la Tour Eiffel, elle donne des frissons. On l’a vu du bateau. Le commandant nous a aussi montré une des nouvelles tours en construction qui remplace les anciennes. Il nous a raconté que le jour de l’attentat, il n’avait pas vu les avions s’écraser dans les tours car il était 9H et le tour de bateau commence à 10h. Mais le bateau a été réquisitionné pour sortir 30000 personnes de l’île. Après, on a donc mangé nos hamburgers Mac Donald à taïme squeirre : on se serait cru dans un film de science fiction, il y avait des écrans grands comme la maison. Sur toute la hauteur des buildings qui faisaient 10 fois la hauteur de ta maison con. Il y en avait partout, devant derrière, sur les côtés, encerclé par les images qui bougent tout le temps, ça donne le tourni à la fin.  C’était génial…
On a aussi fait les musées. Ils savent y faire ces amerloques pour expliquer les choses. Ils ont même acheté et fait venir un temple égyptien, un vrai tombeau, les fresques sur les murs, des momies,  on s’y croyait. Nous avons logé chez notre amie Québéco-américaine Suzanne, et elle nous a choyé, à l’européenne, toute la famille assise autour de la table pour le dîner. Elle nous a concocté des repas….humm..des mets et du vin  digne de Bocuse, .Nous avons passé un très bon séjour. Guy est parti par avion pour Paris et moi je suis rentrée par voie terrestre à Montréal avec les enfants qui ont été adorables tout le long du trajet : 9 h : nous avons dû attendre à la douane 2 heures. Le douanier m’a demandé quel était le lien de parenté avec les enfants dans la voiture, Victor se retenait pour demander quand est-ce qu’il allait enfin être rendu à ses parents. Le douanier m’a aussi demandé où était mon mari et ce que je faisais de mes journées…Tout ça pour que je sois tentée de lui dire que je travaillais alors que mon permis stipule que je n’ai pas le droit de travailler au Canada. Bref, nous sommes rentrés et avons vraiment hâte d’y retourner, à New York !!!!.

LES JEUX INTERDITS (suite)

Les  jeux interdits (suite)

Que la lumière est belle dans ce salon. Les feuilles jaunes, feuilles d’or et papillotes, éclaboussent leur lumière dans la pièce. Mais, hélas, elles ne sont pas seules à éclabousser de lumière : les gyrophares  rouge et bleu de la voiture de police stationnée devant la porte postillonnent  sur la maison des éclairs nauséabonds. La voiture est immobilisée, les 2 policiers à l’intérieur discutent et restent stationnés devant ma porte bien trop longtemps à mon goût. Tiens,le premier semble dicter au second une contravention. Où est le problème ? Ma voiture est stationnée dans son parking réservé, la musique est contenue dans les murs, les enfants ne taguent pas les murs, non, je ne vois pas. Mais que regardent-ils enfin ? Tiens, un des policiers se hisse en dehors de son véhicule, se dirige vers l’entrée et monte les marches de mon perron. Je me décide alors de sortir de la maison pour lui demander gentiment, le sourire aux oreilles 
-  il y a un problème ? Quel est ce papier que vous m’avez glissé dans la boîte aux lettres ?
- Un avertissement madame.
- Un avertissement ? Mais un avertissement de quoi ?
- Vous n’avez pas rentré la poubelle madame. Il faut la rentrer avant 19h le jour du ramassage. Au bout de 3 avertissements, vous avez une amende !
 Ah oui quand même, ils vont jusque là ! pensais-je. Je ne savais pas qu’il y avait un couvre feu pour les poubelles…. !! Désolée, je rentrerai Titine plus tôt la prochaine fois. ! Merci monsieur l’agent..
Alors là…Ils m’ont bouché un coin. Ils sont gentils les québécois…. !! Bon, c’est Outremont, c’est chic, c’est propre, rien ne dépasse….Passons.
Le lendemain,  je prends la voiture pour aller me promener. Sachant que j’allais rester un petit moment à bavarder, je cherche, je cherche vraiment une place où parquer ma voiture en toute sécurité, à l’abri de toute contravention. Je tourne, je vire, ah, je la vois la place de mes rêves : dans une ruelle, un chapelet de voitures alignées en file indienne attendent ma voiture pour fermer la suite. Je regarde en haut, en bas, sur les côtés, je mets mon capteur de panneaux d’interdiction à la puissance maximum, rien. Rien qui ne puisse interdire ma voiture de stationner là. Je regarde sur les pares brises si elles ont un permis spécial, non rien. Je ferme ma voiture et pars en toute quiétude. Je reviens une heure après, ma voiture est toujours là, ouf. J’ouvre la voiture, je m’installe devant le volant, je mets le contact, et que vois-je coincée sous l’essuie-glace, une serviette en papier. Tiens, ils sont gonflés les gens ici de mettre leurs serviettes usagées sur les pare brises, ma voiture n’est pas une poubelle, pensais-je. Mais la saloperie n’était pas tant consistante par la forme mais par le fond : était écris sur le papier : stationnement privé, la prochaine fois que tu te gares ici, j’appelle le flic pour  te coller une contravention,..... hors de là malotru !.Vous noterez combien l'anglais est une langue pragmatique où l'art de la litote est souvent introduit dans les injonctions telles que :

8 mots,  pour un message de 18 mots en français.Alors-là, les bras m’en sont tombés ! Ils sont gentils les québécois ! Quoique là, c'était un anglophone, c'était pas un vrai ! J’avais bien remarqué que la voiture parquée derrière moi, un gros 4X4 m’avait collé le train arrière de 2 cm ! Je me suis alors dégagée de cette impasse à grands coups d’accélérateur, devant, derrière, devant, derrière, les voitures étaient méconnaissables quand je suis partie. Heureusement qu’elles avaient gardé leur plaque d’immatriculation pour que les propriétaires puissent les reconnaître ! Je me suis faite vraiment plaisir,……….d’imaginer le faire…. !

dimanche 6 novembre 2011

L'AUTOMNE A MONTREAL


























































VOUS AVEZ VU COMME C'EST BEAU ?

Vous comprenez maintenant pourquoi et comment le charme de cette ville a opéré sur moi sa séduction ? Et encore, vous n'avez pas tout vu !! Je me promène dans les rues et je pleure d'admiration, d'émerveillement devant les feuilles d'or dans les arbres qui se détachent du ciel bleu, la douce lumière, le sol jaune paille, les façades de maison aussi coquettes que charmantes, .....je ne me lasse pas de vivre cet automne, je le délecte, je le mâche,  je le savoure, il devient ma substantifique matière à penser, à vivre, à vibrer.
L'automne est à Montréal ce que les Nocturnes sont à Chopin : aussi intimiste et romantique, une réelle invitation à la rêverie et à l'envolée spirituelle.On l'a attendu, il est là.

Et maintenant, que pleuvent les flocons de neige !!!
La nature est prête, les hommes aussi.
Les  mobiliers de jardin sont pliés, rangés, couverts, les abris tempo sont dressés, les marches sont recouvertes de dalles en caoutchouc, les rambardes de patinoires extérieures sont érigées, les lames des patins à glace sont aiguisés, les pneus d'hiver sont posés, et surtout, et surtout, les décorations de Noël apparaissent dans les magasins !





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